Israël
Les migrants africains sont pires que la menace djihadiste, a déclaré mardi le Premier ministre israélien, faisant référence à l’arrivée massive de migrants illégaux africains.
Benjamin Netanyahu a en outre affirmé que la barrière électronique placée à la frontière israélo-égyptienne avait sauvé Israël d’attaques jihadistes.
“Sans cette barrière, nous serions confrontés à de graves attaques de terroristes du Sinaï et, pire, à une arrivée massive de migrants africains illégaux”, a-t-il déclaré lors d’une conférence consacrée au développement de la région sud d’Israël.
Nous parlons d'un Etat juif et démocratique, mais comment assurer qu'il reste juif avec 50.000 ou 100.000 migrants par an ? Un million, un million et demi et on peut fermer la baraque. Au lieu de fermer la baraque, on a installé une barrière.
Selon le ministère de l’Intérieur, 42.000 migrants africains vivent en Israël, principalement originaires du Soudan et d‘Érythrée.
Ils sont arrivés très majoritairement après 2007 en s’infiltrant à partir du Sinaï égyptien, où la frontière avec Israël était à l‘époque poreuse.
En 2010, le gouvernement israélien avait approuvé la construction d’une barrière électronique entre l’Egypte et Israël pour bloquer l’immigration clandestine, le trafic de drogue et d’armes et les “infiltrations de terroristes”.
Cette barrière, dont la construction a été achevée en 2014, s‘étend le long de la frontière de 242 km entre Israël et l’Egypte, de la pointe sud de la bande de Gaza à la ville d’Eilat.
Le gouvernement a mis en place un plan controversé qui prévoit l’expulsion prochaine de milliers de migrants africains entrés illégalement dans le pays.
Aller à la video
Guadeloupe : enquête après le naufrage d'un bateau de migrants africains
01:42
Tunisie : des migrants et demandeurs d'asile manifestent devant le HCR
Aller à la video
Mondial U20 : la FIFA retire l'organisation à l'Indonésie
Aller à la video
Burkina : inquiétude après des cas d'"enrôlement forcé" dans les VDP
01:15
L'UE défend son aide aux migrants en Libye
01:55
ONU : le Conseil de sécurité s'alarme de la progression du terrorisme