Somalie
Mogadiscio, débout comme un seul homme face aux attaques “terroristes”. Mercredi, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale pour crier leur unité face à la barbarie qui s’est de nouveau traduite samedi par une attaque qui a fait plus de 300 morts et autant de blessés.
Bandeaux rouges sur la tête, la foule de jeunes hommes et femmes, pour la plupart, marchait à travers Mogadiscio protégée par un important cordon sécuritaire. Les manifestants répondaient ainsi à un appel à l’unité du maire Thabit Abdi, qui déclarait mardi : “Nous devons libérer cette ville qui est bondée de tombes”.
“Vous pouvez nous tuer, mais pas notre esprit et notre désir de paix”, a déclaré pour sa part Zainab Muse, un professeur de lycée.
Cependant, cette marche de “l’unité” a enregistré quelques inconvénients. Au moins trois personnes, dont une femme enceinte, ont été blessées après que les forces de sécurité ont ouvert le feu en tentant de disperser les manifestants qui se dirigeaient vers le site d’attaque, a déclaré le capitaine Mohammed Hussein de la police somalienne.
01:15
Kenya : 30 ans de prison pour les complices de l'attentat de 2019
01:57
Kenya : la diaspora somalienne scandalisée par la "travel ban" de Trump
01:03
Deux Kenyans reconnus coupables pour l'attentat de 2019 à Nairobi
01:06
USA : 2 membres de l'ambassade d'Israël tués dans une fusillade
01:01
Pakistan : 5 morts dans un attentant-suicide contre un bus scolaire
01:12
Cachemire : reprise des bombardements entre l’Inde et le Pakistan