Maroc
Le Maroc et le Front Polisario, ennemis de longue date, poursuivent leurs hostilités. Cette fois, c’est le Front Polisario qui accuse le Maroc de la démission de l‘émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental.
Délégué par l’ONU il y a huit ans pour tenter de régler le conflit entre le Maroc et les indépendantistes sahraouis du Front Polisario sur la question du Sahara occidental, Christopher Ross a rendu sa démission ce lundi.
Pour le Sahara occidental, cette démission est “le résultat du blocage par le Maroc” des négociations sur l’avenir de ce territoire, a déclaré mardi à l’AFP Mhamed Kheddad, un haut responsable du Front Polisario.
Sous tutelle marocaine depuis 1975 après son indépendance de l’Espagne, le Sahara occidental cristallise les tensions depuis de nombreuses années. En 1991, l’ONU a réussi à obtenir un cessez-le-feu des deux parties. Mais le Front Polisario, soutenu par des puissances comme l’Algérie, insiste sur un référendum d’auto-détermination tandis que Rabat veut maintenir sa main-mise sur le territoire.
Médiatrice dans cette crise, l’ONU a souvent été prise entre deux feux. Le Front Polisario impute notamment la démission de l’ambassadeur Christopher Ross à “l’indifférence du Conseil de sécurité devant l’expulsion du personnel” de la Minurso par le Maroc en 2016.
Ces expulsions avaient été précédées d’un incident entre le royaume et le secrétaire général de l’ONU d’alors, Ban Ki-moon. Ce dernier avait provoqué la colère de Rabat en parlant “d’occupation” du Sahara occidental. Finalement, le Maroc a accepté le retour progressif des agents de la Minurso.
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