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Gaza : Blinken demande au Hamas d'accepter l'accord de cessez-le-feu d'Israël

Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Anthony Blinken, s'exprime depuis le port d'Ashdod, en Israël, le 1er mai 2024.   -  
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Evelyn Hockstein/AP

Israël

Après avoir échangé avec les dirigeants israéliens ce mercredi, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré qu'Israël avait fait des compromis "très importants" dans le cadre des efforts de cessez-le-feu.

Le chef de la diplomatie américaine a appelé le Hamas à accepter la proposition de trêve dans la bande de Gaza par "considération" pour la population palestinienne.

"J'ai rencontré aujourd'hui le Premier ministre Netanyahou et nous avons parlé, bien sûr, de l'accord sur les otages qui produirait un cessez-le-feu immédiat, ramènerait les otages chez eux, soulagerait les souffrances des Palestiniens à Gaza et nous donnerait quelque chose sur lequel nous appuyer à l'avenir pour parvenir à une paix et une sécurité durables. Israël a fait des compromis très importants dans la proposition qui est sur la table, démontrant ainsi son désir et sa volonté d'obtenir cet accord et de le mener à bien. Maintenant, comme nous l'avons dit, c'est au Hamas de décider. Le Hamas doit décider s'il accepte cet accord et s'il fait réellement progresser la situation des personnes dont il prétend se préoccuper à Gaza. Il n'y a pas de temps à perdre. Il n'y a pas de temps pour d'autres marchandages. L'accord est là. Ils doivent l'accepter", déclare Antony Blinken, lors de sa septième visite dans la région depuis le déclenchement de la guerre en octobre dernier. 

Le Hamas réclame un cessez-le-feu "permanent" avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé jusqu'à présent. 

L'Etat hébreu prépare un assaut sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Le secrétaire d'État américain a déclaré que les États-Unis restaient opposés à une opération israélienne à Rafah tant qu'Israël n'aurait pas trouvé le moyen de protéger les civils. Cette opposition est également affichée par l’ONU, qui craint un carnage parmi les 1,5 million de Palestiniens qui y cherchent refuge.

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