République démocratique du Congo
Une attaque meurtrière dans le village de Kyaghala à l’Est de la République démocratique du Congo a fait 25 morts dont 24 victimes décapitées et une femme tuée par balles. Ils étaient tous de l’ethnie hutu.
« Au total, 25 personnes ont été tuées, décapitées à la machette par des Maï-Maï Mazembe dans le village de Kyaghala et ses environs », a déclaré à l’AFP Francis Bakundakabo, délégué local du gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Un responsable de la société civile locale a confirmé le bilan des victimes, indiquant que ‘‘24 ont été tuées à la machette et une (femme) par balles’‘.
Composé de ressortissants des communautés Nande, Hunde et Kobo, le groupe Maï-Maï Mazembe est farouchement opposé aux miliciens du groupe Nyatura (hutu).
La localité de Nyanzale où le massacre a eu lieu est peuplée majoritairement de Hutu.
Cette attaque intervient après celle de Noël 2016 qui avait fait 35 civils tués.
Les Hutus, rwandophones, sont considérés comme des étrangers par les communautés se considérant comme ‘‘autochtones’‘, comme les Nande, les Hunde ou les Kobo.
A ce conflit de ‘‘nationalité’‘, s’ajoute des conflits fonciers. Les cultivateurs hutus sont contraints d’abandonner leur terre du Sud de la province pour des raisons économiques liées au prix du foncier ou sous la pression de grands propriétaires.
Depuis plus de vingt ans, la province du Nord-Kivu et l’ensemble de la région orientale de la RDC est déchirée par des conflits armés.
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