Etats-Unis
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exprimé ses regrets quant à la décision de l’Afrique du Sud, du Burundi et de la Gambie de quitter la Cour pénale internationale.
Le chef de l’ONU indique que cette série de décisions pourrait envoyer un mauvais message à propos de l’engagement de ces pays vis-à-vis de la justice.
L’Afrique du Sud et le Burundi ont déjà informé l’ONU de leur intention de se retirer du Statut de Rome, qui a établi les bases de la CPI, dont le siège est à La Haye, aux Pays-Bas.
La Gambie a annoncé cette semaine qu’elle envisage également de se retirer de la Cour, mais n’a pas encore officiellement communiqué son intention à l’ONU.
De nombreux dirigeants africains ont critiqué la CPI qui a ouvert ses portes en juillet 2002. Ils accusent l’instance judiciaire de les cibler injustement.
Bien que reconnaissant les préoccupations soulevées par les pays africains, le chef de l’ONU a affirmé lors d’une réunion du Conseil de sécurité, que les défis ne seront pas abordés en réduisant le soutien à la CPI, mais plutôt par un renforcement en son sein.
Etant donné les retraits annoncés de l’Afrique du Sud, du Burundi et de Gambie de la Cour pénale internationale, de nombreux pays du continent africain pourraient être tentés de leur emboîter le pas.
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