Nigéria
La police nigériane a mis la main sur sept personnes qui ont fourni des tonnes d’explosifs et des détonateurs au groupe rebelle qui s’attaque aux installations pétrolières dans la région du Delta.
Il s’agit de 9 000 kg d’explosifs et 16.420 détonateurs que ces hommes sont accusés d’avoir fourni au groupe rebelle. Selon le général Mohammed Monguno, conseiller pour la sécurité nationale en visite dans le Delta, une enquête a révélé que les engins “ont été volés puis revendus” au rebelles.
Ce jeudi, la police nigériane a annoncé l’arrestation de sept personnes impliquées dans ce réseau illégal. Elles sont membres d’une entreprise dont le nom n’a pas été communiqué.
“Nos services ont découvert que les engins explosifs improvisés (EID) utilisés dans les attaques étaient développés à partir de certains produits à base de nitrate, utilisés pour la fabrication d’engrais”, a par ailleurs indiqué le général lors d’une rencontre avec des représentants d’entreprises chimiques du Delta.
Le gouvernement nigérian et les rebelles séparatistes de la région du Delta sont engagés dans un bras de fer depuis que les rebelles ont commencé à saboter des installations pétrolières. Ces attaques ont visé les infrastructures de grands groupes tels que Eni, Shell ou encore Chevron, entraînant ainsi une forte réduction de la production pétrolière du pays.
Le président nigérian Muhammadu Buhari avait annoncé que son administration avait engagé des pourparlers avec le groupe rebelle, mais ce dernier a contredit le chef d‘État, affirmant qu’il n’avait jamais été approché. Depuis lors, les choses sont restées en l‘état : les rebelles se contentant de saboter et les forces de sécurité de les réprimer.
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