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Les premières décisions de la fille de Dos Santos à la tête de la Sonangol

Les premières décisions de la fille de Dos Santos à la tête de la Sonangol

Angola

Isabel Dos Santos a débuté la restructuration de la principale compagnie pétrolière à la tête de laquelle elle a été portée par son père il y a un mois. D’importantes décisions ont dores et déjà été prises.

L’heure est au travail pour Isabel Dos Santos, la fille aînée du président angolais Eduardo Dos Santos, et désormais patronne de la Sonangol. Lors du conseil d’administration de l’entreprise, qui s’est tenu le 27 juin dernier, Isabel Dos Santos (surnommée la princesse) a donné quelques lignes de la vision qu’elle a pour la principale compagnie pétrolière de l’Angola. Répartir les activités de la Sonangol en fait notamment partie.

La fille du président angolais a ainsi affiché son intention de séparer la compagnie nationale en trois entités distinctes, chargées respectivement des activités opérationnelles, des questions logistiques et de la gestion des concessions aux compagnies internationales actives dans le pays. Ces dernières sont au moins une quinzaine à opérer dans le secteur pétrolier et gazier. Parmi ces compagnies, on compte l’italien ENI, l’américain Chevron, ou encore, le français Total.

La reprise en main de la Sonangol par Isabel Dos Santos se matérialise également par la cessation des négociations sur la cession d’actifs pétroliers et gaziers. Le conseil d’administration de la Sonangol a de ce fait annoncé avoir “suspendu avec effet immédiat tous les processus en cours concernant l’évaluation, la négociation et la vente de tous les actifs de Sonangol et de ses filiales”. Une décision dont les raisons n’ont pas été évoquées.

Toutefois, en dehors du secteur pétrolier, la Sonangol compte bien céder les actifs de ses filiales dans les secteurs du transport, de l’immobilier, des télécoms, de la finance et de l’industrie.

De profondes réformes pour lesquelles la nouvelle patronne a sollicité l’expertise des cabinets Boston Consulting Group et PriceWaterhouseCoopers, qui l’accompagneront dans leur application.

En ligne de mire, le redressement du géant pétrolier angolais, classé comme la deuxième plus grosse compagnie africaine, avec un chiffre d’affaires de 3.353 milliards de kwanzas en 2014 (26,8 milliards d’euros au 31 décembre 2014), mais qui croule depuis quelques années sous le poids de la dette. Une dette estimée à 15 % du PIB du pays, selon le FMI.

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