Mali
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a demandé au Conseil de sécurité quelque 2.049 militaires et 480 policiers supplémentaires pour la Minusma, dont les effectifs actuels sont d’environ 12.000, a annoncé son porte-parole, Stéphane Dujarric.
La recrudescence des attaques perpétrées contre les Casques bleus au Mali est un piétinement du processus de paix selon le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif. Il réclame davantage de moyens militaires notamment d’engins blindés, des avions de surveillance et de renseignement”.
Annadif estime que la meilleure façon de combattre les terroristes, c’est la mise en œuvre effective de l’accord de paix” entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion à dominante touareg, signé en mai-juin 2015.
Le diplomate tchadien déplore lors d’une conférence de presse la lenteur dans la mise en œuvre de cet accord, deux jours après une double attaque contre la Minusma à Gao, la principale ville du nord du Mali.
L’attaque, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a fait quatre morts, un Casque bleu chinois et trois civils (un Français et deux Maliens travaillant pour l’ONU), et douze blessés.
>>> LIRE AUSSI : Mali : l’ONU appelle à l’application de l’accord de paix
Depuis près de 15 jours, les attaques contre l’ONU au Mali se succèdent. Le 29 mai, cinq Casques bleus togolais ont péri dans une embuscade dans la région de Mopti (centre). Une autre attaque le 18 mai a fait six morts parmi les Casques bleus tchadiens près d’Aguelhok. Elle a été revendiquée par un cadre du groupe djihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda.
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