République Centrafricaine
Le Fonds monétaire international prévoit d’accorder à la République centrafricaine 83,55 millions de droit de tirage spéciaux, l‘équivalent d’un peu plus de 115 millions de dollars, d’après un communiqué du FMI.
D’après le FMI, la situation sécuritaire en Centrafrique demeure fragile : la reprise économique lente et les recettes intérieures globalement insuffisantes pour couvrir les salaires, les pensions et les autres dépenses prioritaires.
Toutefois, le taux de croissance économique devrait atteindre 5,2 % en 2016, et se situer ensuite à une moyenne annuelle de 5,7 % sur la période 2016-2021, grâce à l’élimination progressive des rigidités structurelles et à la reconstruction des infrastructures.
L’inflation devrait reculer pour s’aligner sur le critère de convergence de la CEMAC, à 3 %. Une diminution graduelle du déficit budgétaire et le remboursement progressif des arriérés intérieurs contribueront à réduire sensiblement la dette publique pour la ramener à environ 25 % du PIB en 2021, contre 48,5 % en 2015.
Cependant, le déficit du compte courant de la balance des paiements devrait rester relativement élevé, en moyenne à environ 9 % du PIB sur le moyen terme, en raison des considérables besoins de reconstruction.
Le FMI a exhorté le nouveau gouvernement à restaurer une discipline budgétaire et des réformes pour mieux collecter les recettes fiscales et maîtriser la masse salariale. Ainsi, Bangui pourrait augmenter les dépenses sociales et les investissements publics.
La République centrafricaine a traversé une crise socio-politique qui a détruit les bases du pays.
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