France
Dans l’affaire sur l’attribution des ports de Lomé et Conakry, entre 2009 et 2011, le milliardaire français Vincent Bolloré devrait être jugé en France, sauf décision contraire de la Cour de cassation.
La cour d’appel a refusé d’annuler la procédure malgré la contestation par Bolloré du réquisitoire définitif du Parquet national financier,
L’homme d'affaires devrait être jugé pour "corruption d’agent public étranger" et "complicité d’abus de confiance". Il est soupçonné d’avoir obtenu la gestion des ports de Lomé et de Conakry en échange de remises offertes par Havas, une filiale de son groupe. L’entreprise était alors en charge de la communication des présidents Gnassingbé et Condé, lors des scrutins présidentiels de 2010 respectivement au Togo et en Guinée.
L’affaire a été ouverte en 2013. En 2021, Vincent Bolloré, 73 ans, et deux anciens collaborateurs ont reconnu les faits dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Ils ont chacun accepté de payer une amende de 375 000 euros. Un accord qui n’a pas empêché les poursuites, ce que déplore l’homme d'affaires.
Mais pour les associations anticorruption Sherpa et Anticor, qui se sont constituées parties civiles, cette annonce est “une nouvelle victoire”, qui ouvre la voie à un procès.
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