Maroc
Le Centre de soins pour oiseaux de proie de Bir Lahmer, au nord-est de Rabat au Maroc, contribue à la protection de plusieurs des 43 espèces de rapaces présentes dans le pays.
Des spécialistes s'occupent d'une centaine de rapaces chaque année, ils soignent les oiseaux blessés et les préparent à retourner dans la nature.
Actuellement le centre s’occupe de figurent un vautour fauve, une buse maghrébine, plusieurs milans noirs, un aigle à bec court et un aigle impérial espagnol sauvé dans la région d'Agadir après s'être blessé à une aile.
"L'objectif principal (du centre) est de sauver les oiseaux de proie, les rapaces, dans tout le pays, qu'ils soient blessés, affaiblis ou empoisonnés, afin de les soigner et éventuellement de les rendre à la nature. Le deuxième objectif de ce centre est de contribuer à la conservation d'espèces menacées, comme le vautour percnoptère, dont il ne reste qu'environ 25 couples reproducteurs au Maroc.", a indiqué Karim Rousselon, président de l'Association marocaine pour la protection des rapaces (AMPR).
Créé en 2011 dans le cadre d'un partenariat entre l'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) et l'Association marocaine pour la protection des rapaces (AMPR), le centre comprend un parc, plusieurs volières et une unité de soins.
L'agence, qui opère à l'échelle nationale, est chargée de récupérer les oiseaux blessés ou malades grâce à son réseau à travers le pays, tandis que l'association supervise leurs soins, leur hébergement et leur réhabilitation, en leur fournissant les traitements médicaux nécessaires avant de les relâcher dans la nature une fois qu'ils sont rétablis.
"Le travail est coordonné entre les unités de terrain de l'Office national des eaux et forêts - notamment les unités de la faune - et les membres de l'association pour principalement sauver ces oiseaux, les soigner, suivre leur rétablissement et les renvoyer dans leur habitat naturel. Nous menons également des campagnes de sensibilisation sur le rôle des rapaces dans le maintien de l'équilibre écologique et naturel." a expliqué Mohamed Bouamama, chef de l'unité faune sauvage à l'Office national des eaux et forêts.
Parmi les rapaces soignés au centre, tous les oiseaux ne peuvent pas être relâchés.
Certains restent dans le sanctuaire dans le cadre de programmes de reproduction en captivité, tandis que ceux qui ne peuvent être sauvés sont euthanasiés en dernier recours.
L'association reçoit un soutien financier de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), principalement utilisé pour l'achat de kits de suivi GPS, qui permettent à l'équipe de surveiller les oiseaux après leur libération.
Au Maroc, tous les oiseaux de proie sont légalement protégés : ils ne peuvent être chassés, capturés ou gardés comme animaux de compagnie.
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