Ghana
À compter du 1er mai, les étrangers ne seront plus autorisés à acheter ou à commercialiser de l’or issu de l’exploitation artisanale au Ghana, premier producteur d’or en Afrique.
Cette décision, annoncée par les autorités ghanéennes, marque une réforme majeure du secteur aurifère.
Un nouvel organisme public, le Ghana Gold Board, a été créé pour encadrer l’ensemble de la chaîne de valeur de l’or artisanal. À partir de cette date, seule une licence délivrée par le Gold Board permettra de réaliser des transactions sur l’or produit par les petits mineurs agréés. L’organisme sera également chargé d’analyser, certifier, vendre et exporter ce métal précieux. Les autorisations précédemment accordées par la Precious Minerals Marketing Company seront annulées.
Cette réforme s’inscrit dans un contexte de lutte contre la contrebande, la dégradation environnementale et les pertes fiscales associées à l’exploitation illégale. Le président John Mahama, qui avait fait de ce sujet un axe de campagne, entend ainsi renforcer les réserves de change, stabiliser la monnaie locale et mieux protéger les ressources nationales.
Les autorités ont précisé que toute activité menée en dehors de ce nouveau cadre légal s’exposera à des poursuites. Le Ghana entend désormais s’assurer que l’or extrait sur son sol contribue pleinement au développement économique du pays.
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