Guinée
La junte militaire guinéenne a évoqué cette semaine une possibilité de retour à l'ordre constitutionnelle cette année.
Dans une interview accordée à la presse française, le porte-parole du pouvoir de Conakry a déclaré qu'une élection présidentielle ou législative pourrait se tenir en octobre, à la suite d'un référendum "probablement" en mai pour adopter une nouvelle constitution.
Le général Mamadi Doumbouya, au pouvoir depuis 2021 avait promis de céder le pouvoir à des civils élus avant la fin 2024, une promesse qu'elle n'a pas tenue. Ce qui alimente les doutes de l'opposition.
"Maintenant, quand on pose la question si nous croyons aux nouvelles promesses de la junte, vous savez, croire ou ne pas croire, tout est une question de confiance. Mais je peux vous assurer aujourd'hui que la confiance est rompue. La confiance est rompue entre tous les acteurs politiques et la junte, entre tous les acteurs politiques et le gouvernement. La confiance est rompue", déclare Siaka Barry, président du parti MPDG.
Mamadi Doumbouya avait indiqué dans ses vœux de Nouvel An que 2025 serait une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l'ordre constitutionnel », mais les autorités n'avaient pas encore donné d'indication de calendrier.
La « charte de transition », établie par la junte peu après le coup d'État, interdit à ses membres de se présenter aux élections. L'adoption d'une nouvelle constitution pourrait lever cet obstacle.
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