Zimbabwe
Au Zimbabwe, les agriculteurs ont trouvé des moyens alternatifs pour cultiver leurs terres dans des régions frappées par la sécheresse.
Formés par le programme agricole financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international, ils sont nombreux à bénéficier aujourd’hui des fruits de leur apprentissage avec de nouvelles cultures.
Dans le sud-est du pays, Gertrude Siduna est passée de la culture du maïs à celle des piments :« Je ramasse le maïs dans les champs et je l'emmène au centre de traitement Cargill, près de chez moi. C'est simple, je gagne de l'argent, que j'utilise ensuite pour acheter de la farine de maïs. Je ne manque pas de semoule de maïs, je me contente d'utiliser les revenus que je tire des piments pour en acheter dans les magasins locaux. Les piments sont bien meilleurs que le maïs. », a expliqué l'agricultrice.
Ce programme est conçu pour renforcer la résistance des petits exploitants agricoles aux sécheresses induites par le changement climatique.
« La technologie solaire a été très utile. Nous avions du mal à marcher sur de longues distances pour aller chercher de l'eau dans les rivières à l'aide de seaux, et en ce moment, les rivières sont à sec, alors la technologie solaire nous aide. Nous avons maintenant un accès facile à une eau fiable qui coule des robinets. Nous ne payons pas pour le soleil, nous l'avons toujours eu ici en abondance, mais il est maintenant devenu un élément qui change la donne. », a décrit Muchaneta Mutowa, agriculteur.
Au Zimbabwe, environ 7,7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population du pays, ont besoin d'une aide alimentaire, selon les chiffres du gouvernement et des Nations unies.
Les experts estiment que les États-Unis, l'un des principaux responsables des émissions liées au réchauffement de la planète, ont la responsabilité de financer l'aide humanitaire dans les pays touchés par l'urgence climatique.
Les États-Unis sont le plus grand donateur international d'aide alimentaire, touchant chaque année plus de 60 millions de personnes dans près de 70 pays grâce à des contributions directes de nourriture pour aider les agriculteurs à s'adapter aux conditions météorologiques extrêmes.
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