République Centrafricaine
Dans un quartier modeste de Bangui, capitale de la République centrafricaine, un Centre d'éducation pour la Santé Sexuelle des Jeunes a formé 160 éducateurs pour sensibiliser le public à la prévention et au traitement des maladies et infections sexuellement transmissibles.
Malgré les campagnes de sensibilisation, le niveau de connaissance des modes de transmission du VIH reste faible chez les adolescents.
Gniwali Ndangou, porteuse du VIH et désormais agent de santé dans ce centre, témoigne de l'importance du traitement quotidien qu'elle suit depuis sa naissance : « Je suis orpheline, la seule parmi mes trois frères et sœurs à prendre un traitement quotidiennement sans interruption. Je vis avec le virus du VIH depuis ma naissance. »
Chris Fontaine, responsable de l'ONUSIDA en République centrafricaine, indique que la guerre et la pauvreté ont aggravé les difficultés d'accès à une bonne éducation, surtout pour les jeunes femmes. Il souligne que les inégalités entre les sexes et les violences sexistes ont rendu les femmes centrafricaines plus vulnérables au VIH, avec un ratio de plus de deux infections féminines pour une infection masculine parmi les jeunes de 20 à 24 ans.
Depuis son apparition en 1984, le sida a été considéré par les autorités politiques et sanitaires centrafricaines comme un véritable problème de santé publique.Le gouvernement centrafricain a investi dans des machines permettant de détecter le VIH et de déterminer la charge virale en une journée.
Un nouveau rapport de l'ONUSIDA révèle que 30,7 millions de personnes vivant avec le VIH sont désormais sous traitement.
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