Kenya
Alors que les manifestations contre la cherté de la vie et les nouvelles taxes, organisées par la coalition Azimio dont il tient le gouvernail ont fait au moins 35 morts ce mois-ci, Raila Odinga est sorti de son silence.
Le leader de l’opposition kényane a égrené mardi lors d’une conférence de presse à Nairobi, son chapelet de lamentations contre les forces de sécurité de kényanes accusées d’avoir réprimé les manifestants dans le sang.
"Avec la garantie constitutionnelle pour les manifestations, nous n'avons jamais imaginé que la police les interdirait, confronterait les manifestants et en tuerait autant, comme c'est le cas aujourd'hui. Nous ne nous attendions pas au génocide parrainé par l'État qui est en train de se produire", a déclaré le leader de l'opposition.
Le président kényan avait appelé à la fin des manifestations qui paralysaient le pays non sans accusé son rival de vouloir contester son élection dans la rue. Face au climat délétère des voix appellent au dialogue.
''J'ai moi-même dit que j'étais prêt à m'asseoir avec d'autres personnes pour discuter de ces questions. Il (le président William Ruto, ndlr) fait semblant. Il vit dans l'illusion que nous n'avons pas de crise", explique Raila Odinga.
En attendant, l’opposition a appelé à une journée de veillées pour les victimes de violences policières mercredi, au lieu des manifestations habituelles.
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