Kenya
William Ruto accuse l'opposition de saboter l'économie avec ses appels à manifester contre la cherté de la vie. Dans un bain de foule qu'il s'est offert à Isiolo, dans l'est du Kenya, le président de la République a appelé à la fin des manifestations.
Opposition et parti au pouvoir ne parlent plus le même langage depuis des mois et les conséquences sur le terrain sont visibles. Depuis plus de quatre mois, la police n'hésite pas utiliser la force pour réprimer les manifestations de l'opposition voyant dans ces marches, une forme de contestation de la victoire du président Ruto à la dernière élection.
"Toutes les régions du Kenya, unanimement, disent non au sabotage de notre économie en recourant à la violence et à la destruction d'entreprises et des biens. Le Kenya est le seul endroit où nous nous sentons chez nous et nous devons le protéger par tous les moyens. Nous devons protéger notre démocratie ; nous devons protéger la paix dans notre pays parce que c'est la responsabilité collective de chacun d'entre nous en tant que citoyen, a lancé Ruto.
De son côté, la coalition Azimio dit militer pour faire annuler les nombreuses taxes adoptées par le gouvernement et faire plier le pouvoir en imposant un dialogue sur la hausse du coût de la vie.
En attendant, les affrontements sporadiques ont encore eu lieu à Nairobi et dans d'autres villes jeudi.
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