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Depuis son indépendance, le Ghana a dû faire appel au FMI à 17 reprises, soit une fois tous les quatre ans en moyenne. Mais cette fois-ci, c'est l'obtention d'un plan de sauvetage de la part du prêteur qui a été la plus facile.
Les dirigeants ghanéens ont encore beaucoup à faire pour convaincre les créanciers d'accorder un allègement de la dette de plus de 22 milliards de dollars, notamment parce qu'une grande partie de la dette extérieure d'Accra est détenue par des prêteurs privés qui veulent récupérer tout leur argent.
Quelque 76% de la dette extérieure du Ghana est détenue par des prêteurs privés, y compris des détenteurs d'obligations. Les banques multilatérales de développement détiennent également une part importante de la dette ghanéenne, suivies par le Club de Paris et la Chine.
Le fait que le Ghana soit en défaut de paiement rend encore plus difficile la conclusion d'un accord sur l'allègement de la dette, les détenteurs d'obligations hésitant particulièrement à faire des concessions, sans parler de la géopolitisation de la dette.
Le professeur Theophilus Acheampong est économiste et chercheur invité à l'Africa Policy Research Institute. Il nous fait part de son point de vue sur les négociations complexes de restructuration de la dette entre Accra et ses créanciers.
La dollarisation du Zimbabwe
Depuis 2009, le Zimbabwe a adopté une série de monnaies, dont le dollar américain, afin de lutter contre l'inflation et l'effondrement économique. En 2019, Harare est revenu à une monnaie locale (RTGS) qui est maintenant hantée par l'inflation et des taux d'intérêt élevés.
Les fabricants, les détaillants et les fournisseurs préfèrent tous régler leurs transactions en dollars américains, et seule une petite partie des transactions est effectuée dans la monnaie locale.
Les plus grands PDG d'Afrique soutiennent la ZLECAf
La zone de libre-échange continentale africaine est censée accroître le commerce intra-africain.
Mais pour exploiter pleinement le potentiel de la zone, les principaux chefs d'entreprise, investisseurs et décideurs politiques réunis à Abidjan estiment que l'industrie manufacturière locale doit connaître un essor spectaculaire.
L'agro-industrie a été identifiée comme l'un des secteurs les plus viables.
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