Mali
Que pensent les Bamakois de la date du 18 juin retenue pour le référendum sur une nouvelle Constitution, c'est la question qui a été posée ce samedi à plusieurs d'entre eux rencontrés dans les grandes artères de la capitale malienne ?
Cet homme par exemple ne craint pas un succès dans la capitale :"il est possible que la campagne pour le référendum soit couronnée de succès à Bamako. Mais à l'intérieur du pays, dans les régions, les districts et les hameaux, ce n'est pas possible en si peu de temps"
Le référendum était initialement prévu le 19 mars, mais avait été repoussé sine die. Sa tenue s'annonce comme un défi, étant donné l'insécurité qui règne sur de grandes étendues du territoire et les ressources contraintes dont dispose l'Etat.
Ce référendum est la première étape validée par le vote d'un calendrier de consultations et de réformes établi par les colonels qui ont pris l'engagement de céder la place en mars 2024 après des élections en février.
Avec la carte biométrique, assez de Maliens n’ont pas reçu leur carte. "Et pour la réussite du référendum, nous devrons au moins être sûrs et convaincus que les Maliens ont reçu leurs cartes. Pour que la mobilisation que les autorités veulent, ou bien les Maliens veulent que ça soit une réussite totale" souligne un autre.
La CEDEAO a exprimé sa "satisfaction" après l'annonce d'une nouvelle date de référendum. Cette décision "marque une étape importante" dans la mise en œuvre du calendrier de retour des civils au pouvoir, a-t-elle réagi dans un communiqué
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