Afrique du Sud
Des Ethiopiens originaires du Tigré, région en proie à la violence depuis une année ont manifesté devant les missions des États-Unis et de l'Union européenne à Pretoria, la capitale sud-africaine.
But de la manœuvre, obtenir une plus grande implication de la communauté internationale dans l’acheminement de l’aide humanitaire au Tigré. Difficile pour les organismes humanitaires de remplir leur mission en raison de l’insécurité à laquelle sont exposés leurs agents.
L’ONU a déclaré mercredi que 72 chauffeurs travaillant pour le Programme Alimentaire Mondial avaient été arrêtés dans le nord du pays. Alors que des centaines de milliers de personnes sont menacées par la famine dans les zones déchirées par la guerre.
"Notre peuple est en train de mourir. Notre peuple meurt à cause de la faim et des atrocités de masse, des meurtres et des massacres. Nous voudrions donc rappeler au monde qu'il faut une sécurité collective dans le système international, qu'il faut un droit à la protection, nous avons le droit d’être protéger contre ce génocide et cette guerre. Le monde doit agir en conséquence.", a déclaré Gidayi Gebrehiwat, président de l'Association de la communauté tigréenne d’Afrique du Sud.
Depuis le 18 octobre, aucun convoi d’aide humanitaire n’est entré dans le nord de l’Ethiopie. Les mouvements des humanitaires dans la région et en dehors de celle-ci sont interdits depuis le 28 du même mois. Seuls 15 % de l’aide nécessaire a pu être acheminée au Tigré, c’était en juillet.
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