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La Fédération internationale de natation veut investir en Afrique

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Alessandra Tarantino/AP

Natation

Le Tunisien Ahmed Hafnaoui, 18 ans, a remporté l’or olympique du 400 m nage libre à Tokyo. Une surprise alors que la natation se caractérise par une trop faible diversité dans les piscines et encore moins sur les podiums.

Une tendance confirmée au Japon : sur les 105 médailles mises en jeu en natation, trois seulement ont été remportées par des Africains, et aucune par des nageurs noirs.

Husain al-Musallam, nouveau président de la Fédération internationale de la discipline veut rectifier le tir à Paris en 2024. Sa stratégie, la création des centres d’entraînement d’élite en Afrique et des bourses d’études. La Tunisie, le Sénégal et deux universités sud-africaines ont été comme bases d'entraînement d'élite les athlètes africains. D'autres iront en Europe et en Russie.

"Je crois qu'il y aura beaucoup d'athlètes venant d'Afrique en natation et qu'ils atteindront le podium", a déclaré al-Musallam dans une interview au Tokyo Aquatics Center. Et d'ajouter, "Quand on donne une opportunité à tout le monde, les performances suivent. Les Africains manquent de ressources, surtout pour le sport aquatique."

Husain al-Musallam, a fait savoir que la fédération internationale de natation a souligné que la FINA a dépensé 29 millions de dollars sur quatre ans pour une stratégie visant à élargir et à approfondir le réservoir de talents.

Abeku Jackson a déjà profité de cette opportunité. Le Ghanéen s’est entraîné dans une base soutenue par la FINA à Kazan, ville hôte des championnats du monde de 2025 en Russie.