Libye
**Mohsen Hassan bin Daou fait partie des victimes de la guerre a permis de déboulonner le régime de Mouammar Kadhafi en Libye, après plus de 40 ans de règne. Le 17 février 2011, ce libyen avait été blessé lors d’une manifestation à Tajoura. **
Touché à la colonne vertébrale, il ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant. Dix ans après, il a encore en mémoire, le film de cette journée au cours de laquelle sa vie a basculé.
"Lorsque la révolution du 17 février a éclaté, des manifestations pacifiques ont commencé. Nous sommes sortis le 19 février 2011, puis de nouveau le 21 février 2011. Ce jour-là, j'ai été blessé dans la région de Tajoura. Des forces Kadhafi m'ont tiré dessus. J'ai été blessé en même temps que deux autres personnes. L'une était blessée à la main, l'autre au pied, j’ai été touché à la colonne vertébrale.", explique-t-il.
Depuis, Mohsen Hassan bin Daou, expérimente une nouvelle existence. Mais dans un pays transformé en champ de bataille, vivre dans sa situation est une rude épreuve.
"Les personnes handicapées rencontrent beaucoup de difficultés dans leur vie quotidienne en Libye, car il est très difficile de se déplacer en fauteuil roulant sans infrastructures adaptées. Rien n'est accessible", regrette cette victime.
Une décennie après son printemps arabe, la Libye demeure un champ de bataille. Les lignes semblent bouger, le pays vient de se doter d’un Premier ministre de transition dans l’optique des élections de décembre.
Les forces à étrangères présentes sur place ont été invitées à plier bagages. Seulement, environ 20 000 mercenaires et combattants étrangers n'ont pas respecté la date limite du 23 janvier.
02:19
Concert "solidarité Congo" : mobilisation musicale pour les enfants du Kivu
00:54
Soudan : au moins 30 morts dans des attaques des FSR à El-Fasher
02:25
RDC : à Goma, la Pâques sous haute tension dans l'ombre du M23
01:24
RDC : le parti de Kabila suspendu pour "complicité avec le M23"
01:06
Soudan : déplacement massif vers Tawila après l'attaque des FSR
01:14
Libye : sans unité politique, l’ONU redoute une reprise des violences