Politique africaine
En Tunisie, la cérémonie officielle de passation de pouvoirs entre le gouvernement sortant d’Elyes Fakhfekh et l’équipe de Hichem Mechichi a eu lieu, ce jeudi à Carthage.
Fakhfakh est revenu, lors de son allocution, sur les circonstances ayant mené à la chute de son gouvernement.
Le chef du gouvernement sortant, a mis en garde contre le délitement de l’Etat, gangrené selon lui par la corruption et le corporatisme :
''J’ai la certitude qu’on ne peut pas résoudre les problèmes de l’économie, du développement, de la pauvreté, du chômage, du déséquilibre régional et de la marginalisation, tant que l'on n'aura pas rationalisé et moralisé la vie politique, Nous devons travailler en la préservant de l'argent corrompu et que chacun prenne ses responsabilités.'' a-t-il déclaré en quittant le pupitre.
Autre ton, autre humeur, le nouveau locataire de la Kasbah, Hichem Mechichi, a évoqué cinq priorités socio-économiques dont la lutte contre la pauvreté et la protection des catégories vulnérables sinistrées par la pandémie de coronavirus :
"La composition de ce gouvernement s’effectue dans un contexte d'instabilité quelques mois après l’organisation des élections législatives, mais aussi dans un contexte de grandes attentes de la part des citoyens qui souhaitent un changement concret de leur situation économique et sociale, qui a empiré ces dernières années", a déclaré Mechichi.
Le gouvernement Mechichi a obtenu la confiance du Parlement lors de la séance plénière tenue mardi soir avec 134 voix pour, 67 contre, sans aucune abstention sur un total de 201 députés présents.
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