Algérie
Quatre manifestants du mouvement de contestation en Algérie, condamnés à la prison ferme pour avoir perturbé un meeting électoral, ont été relaxés lundi en appel, selon une association.
Ces quatre manifestants avaient écopé en novembre de 18 mois de prison ferme, notamment pour “entrave au scrutin” présidentiel du 12 décembre, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Ils avaient été arrêtés le 17 novembre, accusés d’avoir tenté d’empêcher à Tlemcen (nord-ouest) la tenue d’un meeting électoral de l’ancien Premier ministre Ali Benflis, l’un des cinq candidats au scrutin présidentiel.
Durant la campagne pour l‘élection présidentielle, les candidats ont dû tenir leurs meetings électoraux sous forte protection policière. La police a parfois fait usage de gaz lacrymogènes tandis que les manifestants antigouvernementaux ont jeté pour leur part des pierres et autres projectiles.
Le 12 décembre, Abdelmadjid Tebboune, ex-Premier ministre du président déchu Abdelaziz Bouteflika —poussé en avril 2019 à la démission par le mouvement de contestation— a été élu lors d’un scrutin marqué par une forte abstention.
Près d’un an après le déclenchement de ce mouvement (le “Hirak”), les manifestants continuent d’exiger le démantèlement du “système” et le départ de ses représentants au pouvoir.
Jusqu’à présent, quelque 76 personnes détenues pour des faits liés au “Hirak”, en attente de procès ou déjà condamnées, ont été remises en liberté, la majorité à Alger.
Ces libérations représentent environ la moitié des quelque 140 “détenus du Hirak” dénombrés avant cette mesure par le CNLD, association qui les recense et les soutient.
AFP
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