Etats-Unis
Les prix du pétrole ont chuté de plus de 2% mercredi, pénalisés par une perspective plus faible de la demande et une augmentation des stocks de brut américains, malgré les anticipations d’une réduction de l’offre prolongée, sous l’impulsion de l’OPEP.
Les traders de l’or noir étaient en alerte rouge mercredi, car les stocks américains ont augmenté de près de 5 millions de barils la semaine dernière.
La guerre commerciale entre Washington et Beijing y est aussi pour beaucoup. Elle accroît la surveillance des marchés et a un impact sur l’offre ainsi que sur la baisse de la demande, dans un contexte marqué par le ralentissement des économies.
“Un tel scénario n’est pas exclu. Beaucoup de choses dépendent du marché cette année. Ca dépend aussi des incertitudes, des guerres commerciales, de la pression exercée par les sanctions auxquelles plusieurs pays sont confrontés. Mais on surveille”, a expliqué Alexander Novak, le ministre russe de l‘énergie.
De son côté, l’OPEP pourrait soutenir les prix en prolongeant la réduction de la production de 1,2 million de barils par jour en vigueur depuis le début de l’année.
La semaine dernière, le ministre saoudien de l‘énergie a indiqué qu’un prix en dessous des 60 dollars pourrait avoir un impact sur les investissements dans l’industrie du pétrole.
Après une hausse de 45% au cours de la première partie de l’année, les prix ont chuté de plus de 15% depuis avril. Les analystes craignent que leur prévision de croissance de la production pétrolière soit revue à la baisse.
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