Mali
Le président du haut conseil islamique malien (HCIM), Mahmoud Dicko, en compagnie de plusieurs dizaines de milliers de partisans tient un rassemblement de plus de 60.000 fidèles musulmans afin de dénoncer la malgouvernance du gouvernement malien.
Plusieurs points sont abordés, dont une critique de la communauté LGBT, “des personnes maudites” selon Mahmoud Dicko.
Ces derniers en ont profité pour appeler au départ du Premier ministre Soumeilou Boubeye Maiga, auquel ils reprochent notamment une approche laxiste de l’homosexualité, question taboue dans ce pays très majoritairement musulman.
''Avant ils se cachaient pour le faire, à présent ils le font flagramment, il s’agit des homosexuels, lesbiennes, et de toutes ses personnes maudites, mais comment on peut imaginer, que dans notre pays que l’on dise que cela sera enseigné aux enfants dans les écoles, non.''
Au plus chaud de la polémique, le chef du gouvernement avait annoncé la mise en place d’une commission, incluant “des représentants des autorités coutumières et des sensibilités religieuses”, pour “juger de la nécessité d’apporter des amendements ou de l’abandon définitif dudit manuel”.
Face à l’hostilité persistante de l’imam Dicko, opposé à “un texte qui veut enseigner l’homosexualité aux enfants à l‘école”, l’abandon définitif du projet avait été officialisé par le président Ibrahim Boubacar Keïta lors de ses vœux de Nouvel An.
AFP
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