Maroc
Les autorités marocaines ont annoncé lundi le démantèlement d’une cellule composée de quatre membres liés au groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Les suspects, âgés de 20 à 27 ans, parmi lesquels un ancien détenu pour une “affaire de terrorisme”, sont accusés de “propagande” et “d’incitation à mener des opérations terroristes dans le royaume”, a précisé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Lors de l’opération menée par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) dans les villes de Casablanca (ouest), Kénitra (ouest), Fès (centre) et à Midar (nord), des “équipements électroniques, un uniforme militaire et des livres faisant l’apologie de la pensée extrémiste” ont été saisis, selon la même source.
Les membres de cette cellule entretenaient “des liens avec des combattants dans la zone irako-syrienne” pour “bénéficier de leur expertise dans la fabrication d’explosifs”, a affirmé le ministère.
Les autorités marocaines mettent souvent en avant les moyens importants déployés pour la lutte antiterroriste et les efforts de coordination avec leurs différents partenaires en Europe.
Epargné par les attentats de l’EI, le royaume avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).
Depuis, la législation marocaine a été renforcée et des dizaines de peines de prison ont été prononcées dans des affaires de “terrorisme”.
Les autorités du royaume annoncent fréquemment le démantèlement de “cellules terroristes”, même si les chiffres sont en baisse, de 21 en 2015 à neuf en 2017, selon un récent bilan officiel.
AFP
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