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Centrafrique : dégradation de la sécurité routière

Centrafrique : dégradation de la sécurité routière

République Centrafricaine

Se déplacer en Centrafrique est devenu un véritable casse-tête chinois. En cause, le mauvais état des routes, résultats de nombreux accidents sont régulièrement enregistrés.

Au mois de juillet, dans les environs de Bambari au centre du pays, un camion s’est renversé faisant 78 morts et 75 blessés graves. Une conséquence de la suspension des autobus pour non-respect des normes de sécurité.

“Ce qui fait que les chauffeurs chargent plusieurs personnes c’est parce qu’il n’y a pas de véhicules sur les axes, le mauvais état des routes, partant d’ici pour BANGASSOU il faut deux semaines de routes” déclare une riveraine

Depuis le début de la crise en Centrafrique, seul les camions chargés de ravitailler les provinces en produits de premières nécessités sont utilisés pour le transport par la population . Avec des surcharges de marchandises, certains transportent pas moins de 150 personnes pour des trajets de 600 km qui durent souvent deux semaines.

“Quand tu quittes de Bangui pour aller vers SIBUT ou DEKOA, vous rencontrez de multiples barrières érigées par les forces conventionnelles, qui demandent aux chauffeurs cinq mille, cinq mille, cinq mille” Miguel KARAWA, coordonnateur des chauffeurs de camions

Devant la dégradation de la sécurité routière, le gouvernement dit chercher des solutions qui s’imposent.

“Autour de la ville de Bangui, on appelle ça Balékouma, Bouba nguéré, je ne sais pas, mais le résultat est là, c’est que l’offre de transport ne répond pas à la demande, et en tant que gouvernement responsable nous essayons de trouver des solutions pratiques à ce phénomène de dégradation de la sécurité routière. Mais vous savez un gouvernement ne peut pas tout faire, un gouvernement ne peut pas investir dans l’acquisition de matériels roulants, il appartient au gouvernement d’organiser le secteur, d’inciter les enfants du pays à investir dans le secteur des transports” Théodore Jousso, Ministre de l’équipement, porte parole du gouvernement

Mais en attendant le degré d’insécurité grandissant dans les villes du centre et du sud du pays, ajouté au mauvais état de la route sur le corridor, le calvaire de la population est loin de prendre fin.