Gabon
Jean Ping a annoncé ce matin à la presse internationale avoir perdu au moins deux membres de son équipe dans l’assaut des forces de sécurité contre son quartier général de campagne. Il en a profité pour demander l’aide de toute la communauté internationale.
Au moins deux morts et plusieurs blessés dont certains très grave. Voici le premier bilan que fait Jean Ping de l’offensive menée par la garde présidentielle gabonaise contre son quartier général dans la nuit de mercredi à jeudi, après les émeutes qui ont secoué la capitale Libreville.
Dans un entretien à Radio France Internationale (RFI) ce matin, le candidat malheureux à la présidentielle a assuré se trouver en lieu sûr. Selon lui, les cadavres de ses deux collaborateurs, de même que les blessés, se trouvent “sous leurs bras”. Il a ainsi demandé à “bénéficier des ambulances des services français militaires et civils présentes dans le pays”.
Mon quartier général de campagne est pris à l'assaut à l'instant par la garde républicaine #Gabon
— Jean Ping (@pingjean) 31 août 2016
La communauté internationale doit vite réagir la garde présidentielle a reçu l'ordre de tirer sur les populations. #Gabon
— Jean Ping (@pingjean) 31 août 2016
Le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze, avait indiqué tard dans la nuit du mercredi que la Garde républicaine a chargé le batiment abritant le QG de campagne de M. Ping à la recherche de “criminels”. Ces “criminels” dont il est question serait “des personnes armées qui ont incendié le siège de l’Assemblée nationale” et suspectées de s‘être “repliées au QG de Jean Ping en même temps que des centaines de pilleurs et de casseurs”.
Des accusations démenties par Jean Ping, qui a appelé la communauté internationale à intervenir de tout son poids pour protéger la population gabonaise, précisant que les forces de sécurité “ont attaqué vers 01H00 (locale, 00H00 GMT). C’est la garde républicaine. Ils ont bombardé par hélicoptères puis ils ont attaqué au sol.
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En début d’après-midi Mercredi , des manifestants ont investi les rues de Libreville pour contester les résultats de la présidentielle donnant le président sortant Ali Bongo vainqueur avec 49,80 % des voix contre 48,23 % pour son adversaire Jean Ping.
Le camp Ping ainsi que l’Europe et les Etats-Unis ont demandé que les voix soient recomptées “bureau par bureau” pour “rassurer” tout le monde et favoriser la transparence. Requette rejetée par la Cénap qui a estimé que la loi ne le prévoyait pas.
#Gabon : Nous estimons nécessaire que les résultats de tous les bureaux de vote soient publiés https://t.co/t660nWupD9
— France Diplomatie (@francediplo) 31 août 2016
Ce jeudi, la France, ancienne puissance coloniale du Gabon, a exprimé sa “vive préoccupation” et appelé les parties à “la plus grande retenue”.
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