Burundi
Seul “un dialogue véritablement inclusif” pourra permettre une résolution de la crise au Burundi. C’est en tout cas l’avis du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
Ban Ki-moon a soutenu que l’ONU appuierait pleinement les efforts régionaux visant à promouvoir une résolution pacifique de la crise. Le secrétaire général a par ailleurs réaffirmé la volonté de l’organisation de fournir une assistance technique et organique, comme le veut le mandat du Conseil de sécurité.
Cette déclaration constitue un soutien officiel au médiateur et ancien président tanzanien Benjamin Mkapa. Celui-ci avait déclaré ce mardi qu’il espérait rencontrer l’opposition et toutes les parties qui pourraient apporter “une contribution positive au dialogue de paix” dans les deux prochaines semaines.
Car lors des pourparlers entamés le 21 mai à Arusha, en Tanzanie, certains opposants et membres de la société civile burundaise, n’ont pas été conviés à la table des négociations.
Le gouvernement burundais a en effet refusé de s’asseoir aux côtés de ses principaux adversaires, qu’il accuse d’avoir fomenté un coup d‘État manqué en mai 2015.
Le Burundi est empêtré dans une crise qui a conduit à la mort de 450 personnes, depuis que le président Pierre Nkurunziza a décidé de briguer un troisième mandat et remporté l‘élection, en juillet 2015.
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