Gabon
Le gouvernement gabonais a annoncé une amnistie générale, visant d’abord les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), auteurs du coup d'État ayant renversé Ali Bongo il y a deux ans.
Mais cette mesure concerne aussi les militaires impliqués dans la tentative de putsch de 2019, toujours détenus. Parmi eux : Kelly Ondo Obiang, ex-lieutenant de la Garde républicaine, ainsi que Dimitry Nze Minkom et Estimé Bedima, tous condamnés à 15 ans de prison après avoir brièvement occupé la radio nationale le 7 janvier 2019 pour appeler à un soulèvement. Leur libération et réintégration sont désormais attendues. Selon un communiqué du Conseil des ministres, cette amnistie vise à favoriser « l’apaisement et la réconciliation nationale » en « tournant définitivement la page » de ces événements.
La décision n’est pas une surprise. En février, le président Brice Oligui Nguema avait évoqué publiquement son « petit frère » Kelly Ondo Obiang, promettant de ne pas l’oublier. Ce geste s’inscrit dans une dynamique plus large qui inclut les réformes économiques, la lutte contre les déficits et la priorité donnée aux métiers réservés aux Gabonais.
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