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Athlétisme : après Paris, Aymane El Haddaoui prépare la conquête de Los Angeles

Les torches des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver Milano Cortina 2026 dévoilées au Pavillon italien de l'Expo 2025 d'Osaka, au Japon, le lundi 14 avril 2025.   -  
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AP Photo/Hiro Komae

Maroc

À trois ans des Jeux Paralympiques de Los Angeles, le sprinteur marocain Aymane El Haddaoui trace avec rigueur sa route vers un nouveau sommet. Médaillé d’or sur 400 mètres T47 à Paris en 2024, le champion se prépare à relever de nouveaux défis internationaux.

À 25 ans, Aymane El Haddaoui ne relâche pas ses efforts. Depuis son sacre paralympique à Paris, le champion marocain se projette déjà vers Los Angeles 2028. L’échéance semble lointaine, mais pour lui, le travail doit commencer dès maintenant.

« Il reste trois ans avant les Jeux, mais cette échéance fait déjà partie intégrante de mon programme d’entraînement », affirme-t-il. Il insiste sur l’importance d’une préparation anticipée : « On ne peut pas viser les sommets avec seulement un an de préparation. Il faut construire sur le long terme. »

Chaque semaine, El Haddaoui s’entraîne cinq jours, souvent plus de trois heures par jour. Ses séances sont conçues pour développer la force, la vitesse et l’endurance.

Côté compétitions, le calendrier s’annonce dense. Il participera notamment à la Diamond League de Rabat, au Meeting international de Paris, et aux Championnats du monde organisés en Inde.

« L’année prochaine, mon programme d’entraînement sera ajusté afin de me permettre de réaliser ma meilleure performance lors des Jeux Paralympiques de Los Angeles», souligne-t-il.

Mais derrière cette trajectoire brillante se cache une histoire de résilience. Ancien joueur de football, Aymane El Haddaoui a dû se réinventer après un accident qui a mis fin à ses espoirs dans ce sport.

« Deux ans après cet accident, un médecin m’a recommandé un sport qui ne solliciterait pas ma main », raconte-t-il. « J’ai choisi l’athlétisme, même si je n’avais pas du tout le profil d’un sprinteur. »

Un choix audacieux qui s’est avéré payant. En 2024, il décroche l’or paralympique à Paris et, dans la foulée, établit un nouveau record du monde du 400 mètres T47 en 46’’65, effaçant l’ancienne marque de trois secondes. En 2025, il confirme sa régularité avec un temps de 46’’84 lors du Grand Prix de Marrakech.

À Los Angeles, en 2028, le champion marocain visera une nouvelle fois les sommets.

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