Russie
« J’ai entendu une forte détonation. Depuis ma fenêtre, au dixième étage, j’ai aperçu une voiture en flammes, une épaisse fumée noire s’élevait… L’air était irrespirable, même à cette hauteur », raconte un riverain encore sous le choc.
Le général Iaroslav Moskalik, haut responsable de l’état-major des forces armées russes, a été tué vendredi dans l’explosion d’un engin piégé dissimulé dans sa voiture, à Balachikha, en banlieue de Moscou. Selon le Comité d’enquête, la charge était garnie d’éclats métalliques, visant manifestement à maximiser les dégâts.
Sans fournir d’éléments concrets, les autorités russes accusent les services ukrainiens d’être derrière l’attaque. La porte-parole de la diplomatie russe évoque un « acte barbare » révélateur, selon elle, de la « nature traîtresse du régime de Kyiv ». Le Kremlin, par la voix de Dmitri Peskov, parle d’un nouvel acte de « terrorisme ukrainien sur le territoire russe ». L’Ukraine, de son côté, n’a pas réagi.
Ce meurtre ciblé est le deuxième en quatre mois contre un général russe. Il survient au moment où l’émissaire de Donald Trump est à Moscou pour évoquer un projet de paix entre la Russie et l’Ukraine.
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