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Burkina Faso : le ministre des affaires étrangères fait l'éloge de l'AES à l'ONU

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traore, s'adresse à la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, lundi 30 septembre 2024.   -  
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Assemblée générale des Nations unies

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traore, a déclaré que la création de l'Alliance des États du Sahel (AES) avec le Niger et le Mali « sera notre salut », réaffirmant que l'objectif premier est de protéger les populations du Sahel.

Karamoko Jean Marie Traore, ministre des affaires étrangères du Burkina Faso, s'est adressé au débat de haut niveau de l'Assemblée générale aujourd'hui (30 septembre) à New York.

Face aux impératifs sécuritaires du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé en toute souveraineté, le 16 septembre 2023, de la création de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).

Il a indiqué que « l'adhésion populaire et l'enthousiasme suscités par la création de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) s'expliquent par l'échec et l'incapacité des institutions et mécanismes sous-régionaux à répondre aux préoccupations sécuritaires et légitimes de nos populations. »

Le ministre des Affaires étrangères, M. Traoré, a également réaffirmé « le professionnalisme et le comportement exemplaire » des Forces de défense et de sécurité (FDS) du pays, « démontrés par leur participation aux opérations de maintien de la paix, et, comme nous l'avons reconnu à maintes reprises à cette tribune, la formation continue et l'examen de nos forces de défense et de nos volontaires en matière de droit international humanitaire garantissent que notre comportement professionnel est irréprochable en matière de respect des droits de l'homme ».

En ce qui concerne la réforme du Conseil de sécurité, le ministre des affaires étrangères a déclaré : « Il est temps que le continent africain puisse participer pleinement au Conseil de sécurité des Nations unies, conformément à la position que l'Afrique a exprimée dans le consensus qui l'a soutenue ».

« Cela nous permettra d'établir le caractère universel de l'ONU et de réparer l'injustice persistante à l'égard de l'Afrique », a-t-il conclu.