Iran
Le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a ouvert la porte mardi à la reprise des négociations avec les États-Unis concernant le programme nucléaire en pleine expansion de Téhéran.
Lors d'une allocution mardi, il a précisé au gouvernement iranien qu'il n'y avait "aucun obstacle" à entamer des discussions avec ce qu'il a appelé "l'ennemi", tout en fixant des lignes rouges strictes pour toute négociation sous le gouvernement du président réformiste Masoud Pezeshkian.
Khamenei a réitéré sa méfiance vis-à-vis des intentions américaines, soulignant que l'Amérique ne pouvait être considérée comme un partenaire fiable. Ses propos rappellent ceux tenus lors de l'accord nucléaire de 2015, qui avait permis de réduire de manière significative le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions économiques internationales.
Dans une déclaration diffusée par la télévision d'État, Khamenei a affirmé : "Nous ne devrions pas mettre nos espoirs dans l'ennemi. Nous ne devrions pas attendre l'accord de l'ennemi pour aller de l'avant avec nos plans." Il a cependant précisé que cela n'empêchait pas de collaborer avec les États-Unis dans certains domaines : "Il n'y a aucun obstacle," a-t-il ajouté.
Le guide suprême a également averti le cabinet de Pezeshkian de ne pas faire confiance aux Américains. À 85 ans, Khamenei détient toujours le pouvoir décisionnel ultime sur toutes les affaires d'État en Iran. Il a alterné entre encouragement et rejet des discussions avec les États-Unis, notamment après que l'ancien président Donald Trump a décidé de retirer unilatéralement les États-Unis de l'accord nucléaire en 2018.
01:48
USA : l'installation d'un drapeau somalien suscite des réactions racistes
00:56
Les USA menacent de couper leurs aides au Soudan du Sud
00:53
Kenya : la Haute Cour suspend l’accord sanitaire avec les USA
01:00
Arrêt sur images du 11 décembre 2025
01:05
Ouganda : 1,7 milliard de dollars d’aide américaine pour la santé
Aller à la video
Les exportations sud-africaines vers les USA en hausse malgré la fin de l’AGOA