Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Présidentielle au Sénégal : les partisans de Sonko entre espoir et déception

Manifestation contre la possibilité pour le président Macky Sall de briguer un troisième mandat, à Dakar, au Sénégal, le vendredi 12 mai 2023.   -  
Copyright © africanews
Leo Correa/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.

Sénégal

La Cour suprême de Dakar déboute Ousmane Sonko. Elle a confirmé jeudi le verdict de la Cour d’appel condamnant l’opposant sénégalais à 6 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 200 millions pour diffamation et injures publiques. Une grosse déception pour beaucoup de Sénégalais.

''Je suis très, très déçu de cette situation. Il ne devait pas y avoir une sélection. Cela devait être une question de volonté populaire. On doit adhérer à ce que veut la population. Je ne dis pas que la population veut Sonko mais elle déteste l’injustice et tout porte à croire que ce qui est en train de se passer va dans ce sens », regrette Aimé Bachir Sagna, habitant de Dakar.''

Mais cette sentence n’a pas pour autant clôt les débats sur le sort d’Ousmane Sonko. Alors que certains confirment l’inéligibilité de l’opposant, d’autres en revanche préfèrent jouer la carte de la prudence, se basant sur deux articles du code électoral, au cœur d’une polémique entre juristes.

''La majorité des juristes disent que, selon le code électoral, il faut au moins 6 mois plus un jour sinon le concerné ne peut pas perdre ses droits civiques. Mais la polémique se situe au niveau de l’article L30 qui dit qu’une fois condamné, on vous sort des listes électorales et si vous n’êtes sur les listes électorales, vous ne pouvez pas être candidat. Mais là, c’est le Conseil constitutionnel qui doit trancher.'', explique Abdoulaye Faye, cadre dans un établissement public.

La confirmation du verdict de la Cour d’appel de Dakar par la Cour suprême sonne un véritable coup de massue pour les partisans d’Ousmane Sonko.  Comme l’indiquent la plupart des journaux de ce vendredi, l’opposant est quasiment out pour la présidentielle du 25 février prochain. Une décision que devra tout de même valider le Conseil constitutionnel désormais ultime espoir de la défense.

Voir plus