Libye
En Lybie, des centaines d'habitants de Derna, rescapés des inondations meurtrières, ont manifesté pour demander des comptes aux autorités jugées responsables de la catastrophe qui a fait 11 300 morts.
Rassemblés devant la grande mosquée de cette ville dévastée, ils ont scandé des slogans hostiles aux autorités de l'Est incarnées par le Parlement et son chef Aguila Saleh.
"Nous demandons que tous les responsables rendent des comptes et qu'ils soient arrêtés, ceux qui étaient en charge de la ville alors qu'ils n'étaient pas qualifiés, ceux qui ont été nommés malgré le refus des habitants de la ville. » a déclaré un manifestant au micro, devant l'assemblée de riverains en colère.
Quelques heures après la manifestation, le chef de l'exécutif dans l'Est de la Libye, Oussama Hamad, a dissout le conseil municipal de Derna, et ouvert une enquête, selon les médias libyens.
Rongée par les divisions depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en effet gouvernée par deux administrations rivales: l'une à Tripoli (ouest), reconnue par l'ONU et dirigée par le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, l'autre dans l'Est, incarné par le Parlement et affilié au camp du puissant maréchal Khalifa Haftar.
Les forces de Haftar s'étaient emparées en 2018 de Derna, alors bastion des islamistes radicaux et seule ville de l'Est qui échappait à son contrôle. Mais les autorités de l'Est entretiennent des relations méfiantes avec Derna, considérée comme une ville contestataire depuis l'époque de Kadhafi.
02:09
RDC : le Grand Inga, un projet pour transformer l’avenir énergétique du continent
01:14
COP29 : L’Afghanistan présente aux pourparlers pour la première fois depuis 2021
00:58
COP29 : Appel à un cessez-le-feu à Gaza
00:48
Mozambique : au moins 3 morts après les heurts avec la police
01:04
Mozambique : la violence s'intensifie, au moins 18 morts depuis le scrutin
Aller à la video
Mozambique : la police tire à gaz lacrymogènes sur les manifestants