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Des gabonais saluent leurs ''libérateurs''

Des résidents applaudissent les membres des forces de sécurité dans le quartier Plein Ciel à Libreville le 30 août 2023   -  
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Gabon

Des militaires auteurs du coup de force en cours au Gabon contre Ali Bongo, applaudis par des habitants de Libreville.

Le réveil a été brutal et riche en rebondissements mercredi pour ces populations de la capitale gabonaise. Entre l’annonce de la réélection d’Ali Bongo au pouvoir depuis 14 ans, et sa chute quelques heures après.

Des gabonais sont sortis dans la rue pour adouber ceux qu'ils qualifient déjà de ''libérateurs''. Des scènes de liesses sont au rendez-vous à Libreville et à Port-Gentil, la capitale économique entre autres.

Résidence surveillée

 Ali Bongo Ondimba est "en résidence surveillée" entouré de sa famille et de ses médecins et l'un de ses fils a été arrêté, notamment pour "haute trahison", ont annoncé mercredi les militaires auteurs d'un coup d'Etat dans la matinée.

"Le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins", selon un communiqué lu à la télévision d'Etat par les militaires du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI).

Noureddin Bongo Valentin, fils et proche conseiller du chef de l'Etat, Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet d, Mohamed Ali Saliou, son directeur de cabinet adjoint, Abdul Hosseini, un autre conseiller de la présidence, Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole de la présidence ainsi que les numéros un et deux du tout-puissant Parti démocratique gabonais (PDG)  "sont arrêtés", a poursuivi le colonel de l'armée qui avait lu dans la nuit le communiqué annonçant que des militaires mettaient "fin au régime".

Ils sont arrêtés notamment pour "haute trahison contre les institutions de l'Etat, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants", a-t-il précisé.

Ali Bongo, 64 ans, a été élu en 2009 après la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé le Gabon pendant plus de 41 ans. L'opposition a régulièrement dénoncé la perpétuation d'une "dynastie Bongo" de plus de 55 ans à ce jour.

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