Soudan
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré l'émissaire de l'ONU dans le pays, Volker Perthes, persona non grata jeudi.
L’émissaire de l'ONU dans le pays était accusé depuis plusieurs semaines d'être responsable de la guerre en cours.
Le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait réclamé son limogeage l’incriminant d’être l’instigateur de la guerre qui a éclaté le 15 avril entre ses troupes et les paramilitaires des Forces de soutien rapide FSR du général Mohamed Hamdane Daglo. Il l’accuse dans une lettre à l’attention de l’Organisation des Nations Unies d’avoir dissimulé dans ses rapports la situation explosive à Khartoum avant le déchainement des hostilités.
Les combats ont éclaté le jour où les deux généraux rivaux devaient se retrouver pour des négociations visant à intégrer les FSR à l'armée régulière, comme le réclamait l'ONU depuis des semaines.
Alors que de nombreux observateurs prédisaient un échec de ces discussions, M. Perthes proclamait son "optimisme". Il a aussi admis avoir été "pris par surprise" le jour où a éclaté la guerre.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait affirmé "son entière confiance" à l'égard de son émissaire. Même si, début juin, le Conseil de sécurité n’avait prolongé que pour six mois la Mission intégrée des nations unies pour l’assistance à la transition au soudan dont Mr. Perthes est le chef.
Créée en juin 2020 pour soutenir la transition démocratique au Soudan après la chute l'année précédente d'Omar el-Béchir, la Minuats avait depuis été renouvelée chaque année pour un an.
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