Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Des Soudanais déplorent les effets néfastes de la guerre

Des femmes soudanaises portent un sac d'aide au camp El-Riyadh pour les personnes déplacées à l'intérieur du pays à Geneina, Darfour occidental du Soudan, le 8 février 2017.   -  
Copyright © africanews
ASHRAF SHAZLY/AFP or licensors

Soudan

Au Soudan, les combats entre l’armée du général Al-Burhane et les paramilitaires du général Hemedti se poursuivent malgré plusieurs trêves successives.

L'armée a bombardé Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo à l'artillerie lourde à Khartoum, mercredi, après s'être retirée des négociations menées sous l'égide des Etats-Unis et de l'Arabie Saoudite pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.

"Les forces d'appui rapide nous ont bombardés et ont brûlé nos maisons. Regardez notre état, regardez !"

"J'ai besoin d'un billet pour le Caire. J'ai quatre filles et je ne veux pas rester ici parce qu'il n'y a ni matelas, ni lit, ni rien. Nous dormons par terre, nous n'avons pas d'autre endroit où dormir," déplorent des femmes déplacées par le conflit. 

De nombreux habitants dans la capitale racontent avoir été chassés de leur maison par les paramilitaires.

La situation devient chaque jour plus critique : le pays est au bord de la famine selon l'ONU et la saison des pluies approche avec sa cohorte d'épidémies.

"Il y a des problèmes dans les centres d'hébergement, le plus important étant le problème des eaux usées, et ce dans les quatre centres principaux. En outre, nous sommes confrontés à un manque important de médicaments, d'après ce que nous ont dit les directeurs des centres. Il y a également un manque de nourriture disponible. Certains paquets d'aide fournis par le Croissant-Rouge qatari et koweïtien n'ont pas encore été distribués," explique Ahmad Hamed Mohammed, représentant de la commission des droits de l'homme dans l'Etat de la Mer Rouge. 

Plus de 940 000 personnes ont été déplacées depuis le début des combats le 15 avril dernier.

De nouveaux appels à armer les civils et l’influence exercée par les islamistes de l’ancien régime font redouter une "guerre civile totale", dans un conflit qui a déjà fait plus de 1 800 morts selon l’ACLED.

Voir plus