République démocratique du Congo
L'attaque perpétrée dimanche contre une église dans le nord-est de la République démocratique du Congo a fait selon un nouveau bilan au moins 14 morts et 63 blessés.
Lundi, sur son site, le groupe Etat islamique a revendiqué cette agression. Dimanche, l'armée avait estimé que l'attaque avait visiblement été menée par les ADF et promettait de poursuivre les responsables.
_"24 heures après l'explosion de la bombe dans la ville frontalière de Kasindi, tous les services militaires, ainsi que les civils, sont mobilisés pour en savoir plus sur l'origine, mais aussi sur les responsables de cette situation macabre qui a attristé notre population" expliquait_Antony Mualushayi; le porte-parole de l'armée.
L'EI dit avoir attaqué cette église en représailles à la multiplication des offensives de l'armée contre les positions des Forces démocratiques alliées, brandit comme la branche du groupe Etat islamique en Afrique centrale. Masika Oripa était présente au moment de l'attaque, elle raconte : après les chants d'une chorale de notre église, le prédicateur du jour a pris la parole et pendant qu'il prêchait, nous avons entendu une explosion et c'est ainsi que je me suis retrouvé blessée.
La sécurité a été renforcée à Kasindi, cette ville frontalière avec l'Ouganda par peur de nouvelles attaques. Selon certains renseignements, il y aurait deux bombes dans la cité pour lesquelles l'armée a été déployée pour les détecter. Dimanche, le porte-parole de l'armée Antony Mualushayi avait indiqué qu'un suspect de nationalité kényane avait été arrêté. Un autre suspect figure parmi les blessés. Plusieurs autres personnes ont été arrêtées pour les besoins de l'enquête.
Aller à la video
Mali : au moins 26 morts dans une attaque près du Burkina Faso
Aller à la video
Libye : plus de 20 corps découverts dans une fosse commune à Syrte
Aller à la video
Football : Kambwala quitte Man United pour Villarreal
00:10
Somalie : au moins 5 morts dans un attentat à la voiture piégée
01:00
RDC : plus d'un million d'enfants menacés de malnutrition aiguë