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RDC : de l'aide aux enfants déplacés de Nyiragongo

Des enfants déplacés reçoivent de la nourriture de la part de volontaires dans la ville de Sake, au nord-ouest de Goma, dans l'est de la RDC, le 28 mai 2021   -  
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République démocratique du Congo

De la danse, des chants et surtout de la nourriture. De quoi égayer un peu le quotidien de ces milliers d’enfants déplacés dans la région de Nyiragongo à l’est de la RDC. Les bénévoles tentent de leur faire oublier, le temps d’un repas, leurs conditions de vie précaires dans ces camps de fortune.

"Nous venons tous les matins donner de la bouillie et du pain à entre 2 000 et 5 000 enfants selon les jours et, aujourd'hui vous l'avez vu, ils seront certainement nombreux lorsque la bouillie sera prête", explique Patrick Mundeke, volontaire du collectif Goma Actif.

De nombreuses ONG, y compris internationales sont présentes dans la région pour apporter de l’aide à la population. Mais cette aide semble parfois inadaptée.

"La preuve en est que vous voyez beaucoup d'ONG ici, mais ces enfants sont en situation de famine, ces enfants n'ont pas de nourriture et quand ces ONG apportent des dons, ils sont incompatibles avec les coutumes et les habitudes alimentaires des personnes déplacées", poursuit Patrick Mundeke.

Environ 54 % des personnes déplacées par le conflit entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise vivent dans des familles d'accueil, tandis que des milliers d'autres occupent des écoles, des hôpitaux, des églises et d'autres sites de fortune.

"Les conditions de vie actuelles où nous avons beaucoup de gens qui sont entassés, qui n'ont pas un accès suffisant à l'eau. Il est très difficile là-bas (dans les camps de déplacés de la région de Nyiragongo), compte tenu du sol volcanique, de construire des latrines, par exemple, à titre privé. Et tout cela augmente et crée un risque réel d'épidémie de choléra qui pourrait être très difficile à contenir si cela devait se produire", explique Dounia Dekhili de l'UNICEF.

Depuis mars, les combats à l’est du pays ont entraîné le déplacement d’au moins 237 000 personnes selon l’ONU. 60 % d’entre elles ont moins de 18 ans.

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