Paludisme
De nouvelles études montrent qu'une espèce de moustique, Anopheles stephensi, longtemps principal vecteur de la malaria dans les villes indiennes et iraniennes, peut se reproduire dans des réservoirs d'eau urbains, et donc prospérer lors des saisons sèches en Afrique.
Elle est résistante aux insecticides courants. Signalée pour la première fois en 2012 à Djibouti et ces dernières années en Ethiopie ou encore au Soudan, elle pourrait se propager.
Selon les données des chercheurs, des moustiques Anopheles stephensi ont été identifiés dans 64 % des 60 sites de tests, répartis dans neuf régions du Soudan.
Depuis quelques mois, la menace d'Anopheles stephensi en Afrique n'est plus potentielle mais avérée, pour les experts du Centre américain de contrôle des maladies qui travaillent en partenariat avec les chercheurs éthiopiens.
Ces découvertes interviennent après que l'Institut nigérian de recherche médicale a confirmé pour la première fois, en juillet, la présence d'Anopheles stephensi en Afrique de l'Ouest.
02:34
RDC : lancement d'une campagne de vaccination du bétail
02:14
Nigeria : le paludisme menace certains bidonvilles de Lagos
01:16
L'OMS consternée par l'usage abusif d'antibiotiques contre la Covid-19
02:20
Nigéria : le charbon de bois prisé pour palier au coût du gaz ménager
01:35
Kenya : des progrès dans la fabrication locale d'antipaludiques
Aller à la video
Le changement climatique propage le paludisme dans de nouvelles régions