Soudan
Au Soudan, dix manifestants sont morts alors que les rassemblements contre le coup d’état du 25 octobre se poursuivent.
Pendant que l’ensemble des communications a été coupé plus tôt dans la journée pour tenter d’endiguer les foules, le Soudan vit sa journée de manifestation la plus meurtrière depuis le putsch du général Burhan.
Selon un syndicat de médecins prodémocratie, la répression semble s’être durcie ce mercredi, sept personnes ont été fauchées par des balles tirées par les forces de sécurité dans la banlieue nord de Khartoum la capitale.
Limités par l’absence de moyens de communication (internet étant inaccessible depuis le 25 octobre, les manifestants se mobilisaient par SMS), les militants n’ont pas pu mobiliser autant que d’habitude. Cette troisième journée de mobilisation massive n’a donc rassemblé que quelques milliers de personnes contre des dizaines de milliers pour les fois précédentes.
Toutefois le déploiement sécuritaire et la répression étaient eux bien présents et bien plus importants qu'auparavant.
Alors que les manifestants crient "non au pouvoir militaire", le général Burhan ne semble pas envisager de retour en arrière. Car s’il promet des élections en 2023, Il s’est récemment renommé à la tête de la plus haute institution de la transition, le Conseil de souveraineté.
Depuis quelques jours, une émissaire des Etats-Unis tente de renouer le dialogue entre les civils comme Amdalla Hamdok et les militaires.
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