Ethiopie
Près de 300 manifestants se sont rassemblés lundi à Genève devant le siège des Nations unies pour demander une enquête indépendante sur les violations présumées des droits de l'homme dans le conflit du Tigré en Éthiopie.
Cette manifestation fait suite à la déclaration inquiétante de la responsable des droits de l'homme de l'ONU. Michelle Bachelet a assuré que l'enquête menée par les Nations Unis n'a pu être déployée dans la ville sainte d'Axum où s'est déroulée l'une des attaques les plus meurtrières depuis le début du conflit entre les forces du Tigré et l'armée éthiopienne.
"La situation est horrible au Tigré et notre peuple meurt chaque jour de faim, Et c'est notre principale préoccupation", assure Fana Belay l'organisatrice de la manifestation."Nous n'avons aucune information sur ce qui se passe sur le terrain concernant nos familles, cela nous préoccupe également. Nous voulons présenter cette situation aux Nations Unies et à la communauté internationale pour qu'elles y réfléchissent. Nous sommes également traumatisés et nous souffrons depuis 10 mois."
Le conflit qui a débuté en novembre 2020 continue de susciter une grande inquiétude dans le deuxième pays le plus peuplé du continent. Les deux parties s'accusent mutuellement d'atrocités. Des centaines de milliers de personnes ont fui dernièrement les combats qui se sont déplacés dans les régions Amhara et Afar.
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