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Tanzanie : Freeman Mbowe, le leader de Chadema, au tribunal

Tanzania Chadema party chairman Freeman Mbowe stand in the dock at Kisutu Resident Magistrate's Court in Dar es Salaam on August 06, 202   -  
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Tanzanie

Freeman Mbowe, le chef du principal parti d'opposition tanzanien Chadema comparaît devant un tribunal pour des accusations de terrorisme.

Depuis son arrestation avec d'autres membres de son parti Chadema, le 21 juillet dernier, c’est sa première apparition publique. Outre le terrorisme, il est accusé de conspiration dans une affaire qui aurait émis des spéculations sur la gouvernance de la nouvelle présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan. Ses partisans dénoncent une manœuvre à motivation politique visant à faire taire les dissidents.

Peter Kibatala, son avocat a affirmé que "la Cour a demandé au procureur de l'État de s'assurer que la collecte de toutes les preuves nécessaires et les autres procédures préliminaires soient terminées d'ici vendredi prochain. Cela permettra de protéger les droits de l'accusé, puisque l'affaire Mbowe est d'intérêt public."

Initialement, le leader de Chadema devait comparaître hier depuis la prison via une liaison vidéo l'affaire a été reportée à vendredi en raison de problèmes de connexion, a indiqué Kibatala. Jeudi, ses partisans ont manifesté avant que la police n’intervienne.

James Mbatia, le chef du parti d’opposition du NCCR–Mageuzi a précisé que "Nous sommes sûrs que cette affaire peut facilement être résolue par le dialogue politique plutôt que d’aller dans les tribunaux."

"Un mauvais règlement en dehors du tribunal est préférable à un bon jugement au tribunal. Poursuivre cette affaire au parquet continuera à créer de la colère et de la haine parmi les politiciens et le gouvernement. Nous demandons donc au gouvernement d'organiser une table ronde pour régler cette question dans l'intérêt de notre pays, la Tanzanie." a t-il ajouté.

Malgré les soupçons les procureurs affirment que les accusations portées contre Freeman Mbowe ne sont pas liées au forum sur la réforme constitutionnelle qu il prévoyait d'organiser le mois dernier, mais à des infractions présumées commises l'année dernière dans une autre partie de la Tanzanie.

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