Ethiopie
En Ethiopie, les électeurs sont appelés aux urnes le 21 juin à la faveur des élections législatives. Un scrutin sur fond de crise au Tigré qui oppose les dissidents du TPLF font face aux troupes gouvernementales depuis novembre 2020.
Une guerre qui pourrait remettre en cause l’inclusion du scrutin à venir. Dimanche lors de l’inauguration de la place Meskel rénovée à Addis-Abeba, Abiy Ahmed a plaidé pour des élections apaisées.
"_Nous sommes face à une élection qui va développer ou détruire notre pays, le construire ou le démolir. Nous, Éthiopiens, savons fermement que la division née du conflit n'est pas une meilleure option. Je souhaite lancer un nouvel appel à un accord et à la protection et à la prospérité de notre pays_’’, a déclaré le Premier ministre éthiopien.
Mais avec les six millions de Tigréens privés sans nul doute de vote, auxquels il faut ajouter les populations d’Oromia et de Benishangul-Gumuz ou les opérations d’enregistrement des électeurs n’auraient pas eu lieu la légitimité du scrutin à venir fait débat.
Et la machine de la réconciliation voulue par le Premier ministre éthiopien semble avoir du grain à moudre au regard des crises politico-ethniques que connaît le pays.
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