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La diaspora algérienne peu convaincue par les législatives

Des partisans du Mouvement de la société pour la paix, parti politique algérien, lors d'un meeting de campagne dans la capitale, Alger, le 8 juin 2021.   -  
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RYAD KRAMDI/AFP or licensors

Algérie

Environ 24 millions d’algériens sont attendus aux urnes samedi à la faveur des élections législatives.

Plus de 13 000 candidats sont en lice pour ce scrutin qui se déroulera sur fond de contestation du système en place incarnée par le Hirak. A l’étranger aussi le vote avenir est loin de faire recette.

" L'Algérie, elle est périmée, tu sais pourquoi, parce que les gens qui sont au pouvoir sont si vieux, et ne peuvent plus rien faire proposer ! Normalement, ils doivent aller dans des mosquées, prier et attendre leur mort, c'est tout. Ils doivent passer le témoin aux jeunes ! Tous les jeunes, ils sont venus en France par des bateaux, il y a des jeunes qui sont morts en mer, il y a eu beaucoup de morts, tout ça, c'est à cause des vieux !", explique Rahim, un jeune algérien vivant en France.

Karima, sa compatriote, enfonce le clou : "en Algérie, il n'y a rien de positif. Le peuple, il souffre là-bas, on a droit à rien, on n'a même pas le droit de parler, ce n'est pas normal."

Durant les trois dernières semaines, les candidats ont souvent fait face à des salles de meeting quasiment vides.

Fait inédit, les candidats indépendants. Ils représentent plus de la moitié des inscrits. Des candidats fictifs disent des algériens de la diaspora.

"Oui, il y a des candidats indépendants, mais des candidats indépendants qui n'ont pas de programme, qui n'ont pas le niveau... Quand on a envie de ramener des candidats indépendants, on ramène des vrais candidats indépendants avec des vrais programmes, avec des vrais diplômes, qui ont des statuts.", souligne Soufiane algérien basé en France.

L’enjeu majeur de ce scrutin demeure le taux de participation. Le gouvernement algérien a déjà prévenu : il réprimera pénalement "de la manière la plus sévère toute obstruction et toute action visant à empêcher les citoyens d'exercer un acte aussi fondamental, le vote.

Au moins 214 prisonniers d'opinion sont actuellement derrière les barreaux, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

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