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La vie semble reprendre son cours à Mekele

La ville de Mekele, capitale de la région du Tigré, Ethiopie.   -  
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AP/AP

Ethiopie

Sur des images diffusées par la télévision éthiopienne, la vie semble reprendre son cours à Mekele, la capitale de la région du Tigré, après les combats qui ont opposé l’armée fédérales aux troupes du TPLF. Encore sonnés, les habitants de reprennent peu à peu leurs marques.

"Les gens retournent à leurs activités. La ville a retrouvé sa tranquillité. Les activités sont bonnes. Les commerces commencent à rouvrir. Et nous retournons aussi à l’église", dit un habitant de Mekele.

Certains quartiers restent cependant déserts. Le calme est revenu à Mekele, mais la peur est omniprésente, d’autant que même si la communication avec l’extérieur s’améliore, la région du Tigré reste encore relativement coupée du monde.

"Je suis arrivée sur le campus le 3 novembre. La nuit qui a suivi, la guerre a éclaté. Nous avions très peur en entendant le bruit des combats. Nous nous sommes demandés pourquoi nous étions venus à Mekele. Je n'ai pas pu prévenir ma famille que j’étais arrivée ici. Il n’y a plus de communication, elle a été interrompue. Nous vivons dans la peur et l’inquiétude", raconte une étudiante.

L’armée éthiopienne a investi les rues de Mekele et un entrepôt d’armes. Il aurait été abandonné par les forces tigréennes.

"Nous ne connaissions pas l’existence de cet entrepôt. Énormément d’armes sont stockées ici. Nous devons maintenant procéder à un inventaire. Les habitants nous aident et apportent même leurs armes personnelles pour les enregistrer y compris des femmes dont les maris sont partis", détaille le Lt. Colonel Sadik Ahmed, commandant de La Force de défense nationale éthiopienne ( ENDF).

Samedi, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a clamé victoire après la prise annoncée de Mekele et dit contrôler la quasi-totalité du Tigré. De leur côté, les forces tigréennes assurent que les combats se poursuivent dans la région.

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